Ferrari… Que de mystique et d’aventures évoquées par ces 7 lettres. Avec Porsche et McLaren, Ferrari est au rang des marques de sportives les plus connues, de Rome à Tombouctou, et de Paris à San Francisco ! Vous songez à effectuer un stage de conduite, et vous êtes tenté d’entrer vous aussi dans une de cers légendaires cylindrées. Pourquoi ne pas essayer un des derniers joyaux de l’écurie, à travers un stage en Ferrari 488 GTB ? On vous détaille et on vous convainc dans cet article. En avant toute !
Quelques notions sur Ferrari
Il nous semble tout d’abord nécessaire de rappeler quelques éléments de base qui ont forgé la légende de l’écurie Ferrari.
La marque tient son nom de son fondateur, Enzo Ferrari. Elle fut tout d’abord liée à Alfa Romeo, car le fondateur de la marque au cheval cabré concourrait sous l’égide d’Alfa Romeo avant de lancer sa propre entreprise nommée Auto Avio Construzioni. Avec sa première auto, la 125S, l’écurie est venue s’inscrire dans l’histoire en 1947.
Impossible d’évoquer Ferrari sans évoquer la couleur rouge. Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un choix délibéré. En effet, les écuries devaient à l’époque parer leurs voitures des couleurs de leur pays jusqu’en 1968. D’où la fameuse couleur rouge, qui n’était pas exclusive, car il existait aussi des Ferrari blanches et vertes, pour compléter le tricolore du drapeau italien.
De nos jours, sur 1000 Ferrari produites, 421 sont rouges, 154 grises, 122 argentées, 101 bleues, 74 de couleur jaune et 64 de couleur noire. Il ne reste pratiquement plus de Ferrari vertes et blanches.
La Ferrari 488 GTB
Venons-en au bestiau qui nous intéresse : la Ferrari 488 GTB. Dernière-née de la lignée des berlinettes V8 de la « Scuderia » (lignée commencée en 1978 avec la 308 GTB), elle s’inscrit dans la modernité avec l’adoption de la « suralimentation », par souci d’écologie, et avec 85% de pièces nouvelles selon le constructeur.
Elle conserve toutefois les valeurs de pureté et de noblesse dans un moteur atmosphérique, comme le veut la pure tradition des GTs de route Ferrari.
Le constructeur a travaillé sur les pertes en friction, avec une réduction de 30% grâce à l’adoption de roulements à billes au lieu de paliers lisses.
La 488 GTB combat le lag, et se targue d’une diminution de 60% du temps de réponse grâce à l’intégration des joints entre la turbine et le corps du turbo.
Les performances sont au rendez-vous : le 0-200km/h passe de 10.4s à 8.3s. Pour mieux vous propulser vers des vitesses stratosphériques, l’aérodynamisme est également optimisé. Des prises d’air sur les ailes arrières canalisent l’air vers les échangeurs, pour être évacué par les sorties jouxtant les phares arrières. En plus, le diffuseur arrière possède un élément mobile afin de moduler le flux d’air, modulation qui maximisera l’appui ou diminuera la traînée. L’aileron arrière divisera l’air entre un canal renforçant l’appui et une portion ressortant par une fente horizontale sur le bouclier arrière, pour réduire la trainée.
On entre dans la 488 GTB par des portes à charnière classiques et, est-il encore besoin de le préciser, plus pratiques que les portières spectaculaires de McLaren ou Lamborghini.
Une fois au volant, la boite de conduite est docile, très réactive si ce n’est trop. Le toucher Ferrari est garanti par des palettes solidaires de la colonne de direction, pour un temps de réaction optimal, de nouveau. La conduite sera en outre modulée par un frein-moteur très présent, chose peu courante sur les sportives contemporaines.